samedi 9 juillet 2011

La bête humaine

Certains soirs, en observant Baroque, et en réfléchissant aux gens que j'ai rencontrés, parfois seulement l'instant d'une ou deux soirées, j'en viens à constater que la bête se situe quelques fois bien au-delà de l'humain.

Peu importe les caractéristiques des gens que Baroque rencontre, qu'ils aient l'auto de l'année ou qu'ils roulent avec un vieux Chrysler 1992, qu'ils soient spécialistes en médecine, fonctionnaires ou préposés au dépanneur, qu'ils mènent une vie de débauche ou qu'elle soit équilibrée, Baroque ne mesure rien. Il accepte et aime tout simplement.

Certaines personnes, remontant leur propre estime en rabaissant les gens qu'ils ont rencontrés (devant eux ou pire, hypocritement!) devraient prendre le temps de s'observer et prendre exemple sur les bêtes qui les entourent. L'absence de jugement des animaux, leur confiance en eux-mêmes et leur don d'amour inconditionnel sont sans contredit ce dont ces personnes ont le plus besoin d'inclure dans leur vie.

Parfois la bête est plus humaine, et l'humain très bête!

3 commentaires:

  1. Comme je suis d'accord avec toi ! Ce serait plus simple parfois d'être comme eux. Si quelque chose les dérange, ils grognent, mais ensuite, tout est oublié. En plus, ils ne sont pas rancuniers. Tu as bien raison quand tu dis que l'humain peut être bête, mais que le chien est humain. En plus, ce qui est bien avec nos animaux, c'est que ça ne leur arrive pas d'être de mauvaise humeur. En tout temps, ils sont contents de nous voir et nous le montrent très bien :)

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  2. Faudrait travailler avec des chiens des fois! Ce serait plus facile !

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  3. Parfois, ce que les autres qualifient chez nous d’arrogance, ce n’est rien de plus qu’un refus justifié de se faire abaisser à un niveau plus bas que celui dans lequel nous méritons d’être.





    Parfois, ce que les autres qualifient chez nous de défensive, ce n’est rien de plus que le fait d’apporter des preuves comme quoi ils se trompent à notre sujet.





    Parfois, ce que les autres qualifient chez nous d’impolitesse, ce n’est rien de plus que leur démontrer qu’ils mentent à notre sujet.





    Parfois, ce que les autres qualifient chez nous d’impatience, ce n’est rien de plus que notre capacité de savoir saisir le moment.





    Parfois, ce que les autres qualifient chez nous d’irréflexion, ce n’est rien de plus que de la spontanéité.





    Parfois, ce que les autres qualifient chez nous d’indécision, ce n’est rien de plus que de prendre le temps de réfléchir adéquatement.





    Parfois, ce que les autres qualifient chez nous de frustration, ce n’est rien de plus que de cesser d’accepter les limites que l’on nous impose sans raisons valables.





    Parfois, ce que les autres qualifient chez nous de vanité, ce n’est rien de plus que la volonté de toujours se surpasser.





    Parfois, ce que les autres qualifient chez nous de colère, ce n’est rien de plus que de cesser d’accepter leurs abus.





    Parfois, ce que les autres qualifient chez nous de lâcheté, ce n’est rien de plus que d’avoir l’intelligence de constater que l’on perd son temps dans une cause perdue, l’humilité de reconnaître que l’on a eu tort d’y avoir mis de l’effort, et la sagesse de cesser.





    Parfois, ce que les autres qualifient chez nous de défauts, ce n’est rien de plus que leurs propres travers qu’ils essayent hypocritement de nous coller dans l’espoir d’éviter que l’on voit trop vite que ce sont eux les premiers à les commettre.





    Et parfois, ce que les autres qualifient chez nous de raisons pour nous apposer ces qualificatifs, ce n’est rien de plus qu’une tentative de nous manipuler en jouant sur notre sens du devoir, de la justice et de la responsabilité. Trois qualités dont ils sont dépourvus, comme le prouve leur statut de manipulateur.

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