mardi 30 août 2011

Bonne rentrée!

Cette semaine, c'est la Grande Rentrée pour des milliers d'élèves au Québec. Même s'ils n'oseront pas le dire, cette période est excitante. On prépare son matériel, on regarde son horaire, on a hâte de rencontrer ses profs, on planifie son agenda, et surtout, on a hâte de revoir tout le monde!

Et aujourd'hui, du monde, il y en avait! C'était la journée d'accueil pour les nouveaux de 1re secondaire, et les anciens venaient chercher leur horaire, leur matériel, bref s'installer. Ce n'était pas, pour moi, une journée obligatoire, mais j'y suis tout de même allée afin de finaliser certaines petites choses, mais surtout pour vivre l'effervescence de la rentrée avec tous ces ados qui reviennent enfin. Je voulais aussi que Baroque reprenne "doucement" le rythme d'une école secondaire bondée de jeunes...

En entrant dans l'école, mon ado était tellement surexcité que j'ai eu l'air d'un parent n'ayant aucun contrôle sur son enfant (Merci, Baroque, d'avoir créé cette première impression dans la tête des jeunes, heureusement peu nombreux, qui ne me connaissent pas encore... Mais bon! Sur cela, je n'en ai pas fait trop de cas. Ils seront assez rapidement qui je suis réellement...)

Afin que vous puissiez vous faire une image de la scène, je vous en fais une brève description:
J'arrive dans la cour d'école, café McDo à la main et sac (beaucoup trop chargé) sur l'épaule. Quelques élèves s'étonnent du fait que Baroque a VRAIMENT grossi (Ah oui? C'est une chose dont je ne me suis pas tellement aperçue...)

Puis, j'entre! (enfin, nous entrons...) Baroque se dirige avec beaucoup d'enthousiasme vers tous ces jeunes qui manifestent une réelle joie de le revoir, suivi de moi derrière qui essaie de peine et de misère de ne pas échapper mon café, de prendre un peu d'avance afin que les élèves ne se précipitent pas sur Baroque puisque je sais qu'il a de petites tendances à sauter et à mordiller les mains dès que quelqu'un désire le flatter. Avant même de croiser le regard des élèves, de leur sourire puis de les saluer, je m'entends lâcher, en direction de Baroque, un grand: "Woooo! Les nerfs!!!" (et Dieu sait que mon ton de voix peut parfois être assez castrant!) Mes anciens élèves connaissent bien mon côté parfois autoritaire, et ils connaissent aussi Baroque. C'est plutôt ce que se disait les nouveaux, rassemblés dans le corridor, qui m'a inquiété... J'espère que nous ne les avons pas trop traumatisés...

Bonne rentrée au secondaire!

samedi 27 août 2011

Mon Chemin de Compostelle

Il y a déjà maintenant 5 ans, je revenais du Chemin de Compostelle.

Bien des années auparavant, alors que j'entamais ma première année d'enseignement à Gatineau, j'avais assisté, lors d'une journée pédagogique, à la conférence de Marcel Leboeuf sur La passion. Son discours était surtout basé autour du voyage qu'il avait entrepris sur le Chemin de Compostelle. Il nous partageait ce qui l'avait amené là, les rencontres inoubliables qu'il y avait faites, mais surtout les prises de conscience qui s'étaient avérées révélatrices dans sa vie. Après cet exposé hors du commun, je me suis dit: Un jour, à ma retraite, c'est ce que je veux faire!

Après un an à "l'étanger",  je suis revenue dans mon patelin et j'ai enseigné dans MA commission scolaire, celle qui m'avait éduquée de la maternelle jusqu'à ma graduation. Puis, les années ont passé et en 2006, j'ai eu le bonheur que l'on me donne ma permanence... (c'était fini les étés sur le chômage à ne pas pouvoir sortir du pays, mais surtout, je pouvais maintenant vivre avec la quiétude que le boulot serait là pour moi à la rentrée...)

Durant cette année 2006-2007,  j'ai vécu une grande peine d'amour. Je me voyais, à l'aube de mes 30 ans, sans repère. Je me suis donc inspirée de cet amour qui ne voulait plus du mien et qui savait vivre intensément sa vie, et je me suis dit: Je n'attendrai certainement pas la retraite pour vivre ce que j'ai envie de faire!

J'ai alors planifié mon départ pour Compostelle. Et je vous confie, aujourd'hui, sur les pages de ce blog, le pourquoi de mon départ...

Suite à cette peine d'amour lors de laquelle j'ai été démolie, j'ai ressenti une urgence de vivre! Une urgence de mettre ma vie dans le chemin que je souhaitais.:

Abandonner ce qui, jusque-là, ne me satisfaisait pas.
Faire de nouveaux choix.
Découvrir qui je suis.
Et en prime: Observer si c'est bien vrai que la synchronicité existe et que l'Univers soutient nos intuitions.
En effet, il y avait longtemps que je n'avais pas ressenti ce que je devais faire réellement...

Ce pèlerinage a été bien au-delà de mes attentes... Mon voyage a tout simplement été parfait, et j'ai marché la Via Prodensis sous l'oeil de la providence...

Par contre, dès mon retour, je n'ai pas constaté le changement intérieur tellement souhaité. Il m'a fallu quelques mois pour que les effets de Compostelle s'intègrent en moi...

Aujourd'hui, j'écoute mon instinct qui me conseille fidèlement. Je fais confiance à la vie, me disant qu'elle m'amène là où je dois être et qu'elle m'apporte ce dont j'ai besoin.

Sur 1500 kilomètres, je n'en ai marché que 200. Toutefois, l'arrivée de Baroque s'est comme avérée la suite de mon Chemin de Compostelle... Avec lui, je m'oblige à vivre le moment présent, à aimer inconditionnellement malgré la peine que je pourrais vivre lors de sa perte et à accepter cela. Je me découvre de nouvelles passions, je découvre qui je suis, et je reste convaincue qu'encore une fois, la vie m'apportera ce qu'il y a de meilleur...

mercredi 24 août 2011

Plumes d'Anges

J'ai souvent entendu dire que lorsque l'on voit ou que l'on trouve une plume, c'est le signe que nos Anges Gardiens nous envoient un message, qu'ils sont avec nous. C'est une plume d'ange!

Quand j'ai appris cela, à toutes les fois que je trouvais une plume par hasard, je la conservais précieusement. Je prenais cela comme un message de l'Univers qui me rappelait que je ne suis jamais seule.

Ce matin, en me réveillant et en remontant les couvertures sous mon nez, des milliers de petites plumes se sont mises à voler partout dans ma chambre. Je n'ai pensé aux Anges qu'un millième de seconde, puisque j'ai vite compris d'où elles provenaient...

Mon petit diable de Baroque avait profité de mon sommeil pour manger le coin de ma couette en plumes d'oies. Il m'a fallu quelques instants avant de trouver par où ces "merveilleuses" petites plumes sortaient, et plus ma recherche s'éternisait, plus l'ambiance de ma chambre ressemblait à celle d'une journée d'hiver lorsqu'il neige de gros flocons. Lorsque j'ai enfin trouvé la fuite, j'ai pris le premier élastique qui m'est tombé sous la main et j'ai colmaté le tout.

Finalement, j'ai ramassé toutes ces nombreuses plumes qui jonchaient le sol (je n'en ai gardé aucune cette fois-ci!) et j'ai demandé à mes Anges d'empêcher Baroque de faire des mauvais coups la prochaine fois qu'Ils le verront faire!

mardi 23 août 2011

Nostalgie ou SPM?

Je ne sais pas ce qui se passe avec moi depuis quelques jours! Tout ce que j'en sais, c'est que j'ai une humeur excécrable! (au moins, je le reconnais! Je me dis donc: faute avouée est à moitié pardonnée...?)
Je ne m'endure pas moi-même! Donc, tout ce qui m'est arrivé de bon ces derniers jours est passé incognito, mais je suis, malgré mon humeur, vraiment reconnaissante envers tous ces gens qui m'ont côtoyée et qui ont fait preuve de tant de compréhension!

Effectivement, si j'avais été Baroque, j'aurais moi-même fait appel à la SPA tellement ma maitresse n'avait pas d'humeur!

Je m'en confesse, depuis quelques jours, je n'ai aucune patience! J'ai la critique dans le plafond et la tolérance à zéro.

Je vois surtout arriver le mois de novembre... (outre ce mois que l'on qualifie comme celui des Morts, je sais que Baroque devra partir pour sa semaine d'évaluation chez Mira...)

Je vois aussi ma liberté en tant que fille en vacances s'achever très bientôt (et je me répète que si je veux d'autres vacances, il faut bien retourner au boulot et puisque j'adore le mien, il n'en ait pas vraiment un, alors ce ne sera pas si pire....)

Finalement, je me dis que mes changements d'humeur sont dûs à tout cela: retour au boulot, appréhension de quitter éventuellement Baroque et menstruations imminentes!!!

Merci à ceux qui sont toujours à mes côtés durant ces moments de S(solitude) P(patience absente) M(manque de maitrise... ;)

vendredi 19 août 2011

À 300 km... de ma soeur

Dernièrement, j'avais une petite rencontre de famille d'accueil de prévue chez Mira pour les 8 mois de Baroque. La routine, quoi! Mais ce ne fut rien de routinier puisqu'un de mes amis a eu la gentillesse de me prêter sa Toyota MR2 spyder décapotable!!! Je suis donc partie avec Baroque, les cheveux et le poil dans l'vent. Encore une fois, Baroque a été presque exemplaire lors des excercices. Ne nous reste qu'à consolider le rappel... Enfin!

Puis, tant qu'à être à quelques kilomètres de la métropole, j'en ai profité pour aller souper avec ma soeur, et par le fait même, pour rencontrer son nouveau copain... et son chien!

Je m'attendais à une rencontre canine beaucoup plus étourdissante (ma soeur m'avait décrit Léa comme une tornade...) Finalement, je ne sais pas si c'est l'énergie que Baroque dégage ou la légère exagération de ma soeur, mais cette rencontre s'est faite en douceur, et après quelques minutes d'excitation, nos deux amours ont été bien sages.

Après une agréable soirée, je suis finalement repartie de chez ma grande soeur, les cheveux toujours dans le vent, en me disant que c'est bien dommage qu'elle habite si loin et que j'aimerais bien pouvoir la voir plus souvent...

mercredi 17 août 2011

Cosmos...

Hier, un vieil et fidèle ami m'invite pour aller souper au resto avec lui. J'accepte avec joie, mais depuis que Baroque est avec moi, ma présence inclut la sienne! Aucun problème pour lui! Il n'avait même pas imaginé que je serais seule...

Nous arrivons donc tous les 3 au Cosmos. J'adore ce resto pour son ambiance et son menu, mais surtout pour une certaine philosophie qu'il adopte...

Un matin de cet été, avant d'aller marcher dans le Vieux avec Baroque, je suis allée déjeuner dans un de leurs resto sur la Grande Allée et la serveuse avait été très avenante en m'offrant un bol d'eau pour Baroque par cette chaude journée. Je savais d'emblée que tous les Cosmos accueillaient les chiens Mira avec beaucoup de générosité. En effet, une de mes collègues qui a déjà eu un chien en famille d'accueil, alors qu'elle étudiait au Collègue Mérici, m'avait dit qu'elle y avait été merveilleusement accueillie. Elle avait bien raison!

Bref, hier soir, outre au moment d'entrer et de sortir, personne n'aurait pu se douter que nous avions un chien Mira. Baroque s'est couché sous la table, nous laissant tout notre temps pour discuter. À toutes les fois que je suis allée au resto avec lui (pas mon ami, mais bien Baroque!) il n'a jamais rien dit, se faisant oublier quelques heures...

J'ai passé une merveilleuse soirée avec cet ami avec qui je partage toujours des discussions uniques et précieuses. Pour ce qui est de Baroque, il m'a une fois de plus impressionnée par son comportement exemplaire peu importe le resto dans lequel nous nous trouvons!

mardi 16 août 2011

Rendez-vous avec le mieux-être

Comme à toutes les 7 semaines, je me rends chez ma Barbara, ma coiffeuse, pour une rencontre privilégiée. Elle refait ma couleur, selon son inspiration et la saison qui s'amène, rafraichit ma coupe, nous mettons nos vies à jour en prenant une petite coupe de vin et je ressors toujours de son salon avec l'estime rehaussée.

Aujourd'hui, j'ai pensé que Baroque méritait le même traitement que moi, et il en avait plus que besoin! Samedi, nous avons passé la journée et la soirée chez une amie qui pendait la crémaillère et fêtait, par le fait même, son anniversaire. Elle habite un immense terrain dans un rang près de chez moi et comme il y avait 3 autres chiens avec qui Baroque s'est amusé longuement, mais surtout parce qu'il a beaucoup plu et que Baroque s'est fait une joie de se rouler dans le sable détrempé (à mon grand désespoir!), il allait de soi qu'une grande mise en plis allait s'imposer!

Ce soir-là, en revenant à la maison, j'ai fait un petit ménage de surface en le séchant, en le brossant et en camouflant les odeurs... Malgré tout, j'ai ramassé du sable dans tous les recoins de mon appart durant 2 jours...

Donc, aujourd'hui, je me suis dit: "Au grands maux, les grands moyens!" Je l'ai embarqué dans l'auto et nous sommes partis vers chez Mondoux pour un nettoyage complet (son premier)!

Il s'est laissé faire, autant lors du nettoyage que du séchage. Je voyais ses yeux rouler de satisfaction, comme les miens lorsque ma coiffeuse me rince la tête et me fait ses nombreux traitements. Quel bonheur de se faire masser jusqu'aux terminaisons capilaires!

En ressortant, il semblait marcher la tête plus haute, et telle la coupe de vin que j'apprécie lorsque je vais chez ma coiffeuse, il a avalé ses récompenses avec plaisir...

mardi 9 août 2011

De Bouddha à de Vinci

J'ai pris conscience, aujourd'hui, qu'il ne me reste que 2 semaines de vacances (Bon, je sais! Pour plusieurs travailleurs c'est tout ce qu'ils ont de vacances durant l'été, et je suis d'autant plus reconnaissante au fait que ma profession m'offre ces deux mois.) J'ai tout de même légèrement paniqué. Bien que ces dernières semaines ont été bien occupées et que j'ai aussi pris le temps de relaxer, je me suis demandée ce que je n'avais pas encore fait dans la longue liste des choses que je voulais réaliser. En tête de liste se trouvait: peinturer ma nouvelle terrasse!

J'ai donc sorti mes vieilles shorts, j'ai trouvé un chandail parmi les nombreux t-shirt que je ne porte plus mais que je garde au cas où, puis, armée de mon pinceau du Dollarama qui allait prendre le chemin des poubelles une fois la tâche terminée (j'adore peinturer, mais je déteste laver mes pinceaux!), je suis entrée dans un état méditatif...

La radio en sourdine, je fais complètement le vide lorsque je peinture. Au début, je ne pense qu'à la quantité de peinture sur mon pinceau, au parcours qu'entreprendront mes mains afin qu'elles ne se retrouvent pas trop tachées et au petit recoin qui doit lui aussi être peint. Puis, je me recule et j'observe le résultat de mon travail. Après une petite pause de satisfaction, j'entame une autre section... et une nouvelle méditation. Une fois la technique et le rythme bien installés, mon esprit s'évade autrement. Je me rappelle certains beaux moments vécus durant les dernières semaines, je fredonne un vieux hit qui passe à la radio, je visualise ce que j'attends de la vie, je me demande si quelqu'un m'observe et si oui, ce qu'il peut bien se dire, je prie, je suis bien.

Évidemment, Baroque est venu me sortir de ma méditation à quelques reprises, me sortant tous ses jouets sur la terrasse, se mettant une patte sur le couvercle de mon galon de peinture, me volant un bâton Sico, grugeant un bout de plancher ou léchant un barotin fraichement peint! J'ai bien fait tout en mon pouvoir afin d'éviter qu'il se retrouve couvert de peinture, mais parfois on ne peut pas tout contrôler!

Voici donc quelques photos de mon artiste peintre...


Avant les travaux...




Après s'être mis le museau et les pattes dans la peinture...
(Bon! Et après que j'aie tenté de le nettoyer un peu...)

lundi 8 août 2011

Montée de lait!

Samedi dernier, je suis arrivée chez un ami et une vieille chum de fille et son copain sont arrivés. En soirée, nous sommes tous partis vers St-Lazare au Festival de la galette de sarazin (oui, oui! Vous avez bien lu!) En chemin, nous nous sommes arrêtés dans un resto pour souper. J'avais laissé Baroque dans l'auto, et une fois installés, je suis allée demander si je pouvais faire entrer mon chien Mira...

Et c'est là, pour la première fois depuis que j'ai Baroque et que je demande poliment l'autorisation d'amener mon chien (je dois dire que les gens ont jusque-là toujours été très ouverts) que j'ai fait une petite montée de lait (justifiée!).

Les serveuses refusent que j'entre Baroque. La raison: une d'entre elles (même pas la nôtre) est allergique. Je leur réexplique, sans succès. Je tente alors de leur démontrer, par tous les arguments que je possède, le bien fondé de mon obstination. Finalement, j'en ai eu assez avec ces 4 filles (dont une Tellement allergique!) et je lui pose la question ultime:

- Vous feriez quoi, Madame, si un client non-voyant venait manger dans votre restaurant?
Et elle me répond (je n'écrirai pas le qualificatif qui m'est passé par la tête..)
- Et bien, il va devoir aller manger ailleurs!

C'en était trop pour moi! Premièrement, je n'avais aucune envie d'aller manger dans ce resto qui coûte trop cher pour la qualité de leur nourriture (je vais finir par vous dire son nom...), et le comble, ce sont ces serveuses qui n'ont aucune ouverture! Je n'ai pu m'empêcher de la confronter en lui disant:

- Écoutez, Madame. Vous pouvez, aujourd'hui, me refuser. Mais lorsqu'un bénéficiaire se présentera à votre restaurant, sachez que vous risquez de vous retrouver devant les droits de la personne et de payer une amende!

Et en petit esprit qu'elle est, elle me répond:
- Et moi? Mes allergies, qu'est-ce que vous en faites?
(Honnêtement... je m'en Câ"/$%&*%)
Puis, elle ajoute:
- Alors, je vais devoir poursuivre Mira.

Non! NON! Elle n'a rien compris! Je finis cette conversation insignifiante en lui disant:

- Une fois rendue là, Mira n'a plus rien à voir! Vous règlerez ça avec les droits de la personne et avec votre boss pour savoir qui payera l'amende!

Baroque est resté dans l'auto. J'ai mangé le plat que j'avais commandé qui goûtait la même chose que tous les plats que j'aurais pu commander... (ben oui! On mange chez Gréco! Ça goûte toute la même chose!) Et je suis reparti, sans gêne, en ne laissant aucun pourboire à notre serveuse qui, elle, n'était pas allergique aux chiens, mais qui avait une fermeture d'esprit aussi grande que sa collègue.

Finalement, une chance que j'avais apporté un bon vin. Tant qu'à manger de la mar/$% (dans tous les sens du terme) au moins on a bien bu!

mercredi 3 août 2011

N'appliquez pas ces techniques!

Cet après-midi, je m'installe dans mon salon pour me faire sécher les cheveux, et je tombe sur une émission de César... oui, l'homme qui parle aux chiens!

Il intervient dans une famille qui possède un chien assez dominant. Son problème ne se situe pas auprès de ceux qui l'entourent, mais plutôt envers les autres chiens. J'écoute ce maître canin qui explique que son problème n'en est pas un d'agressivité, mais simplement de personnalité. (Tiens! Ça me fait penser à quelqu'un...)

En présence de plusieurs chiens, César applique une technique qui consiste à placer ce chien dominant dans une situation de soumission totale, le couchant par terre afin que d'autres chiens l'approchent et s'assurant que ce dernier atteigne un état d'esprit calme et soumis. Évidemment, son intervention a été une réussite.

Une fois mes cheveux secs et bien plaqués, prête à partir, je sors avec Baroque pour aller faire une petite visite chez mes parents et en profiter pour laver mon auto. En arrivant, j'en profite pour jouer avec Baroque sur le terrain. Bien entendu, mon vieux cocker Scotch voulait lui aussi sortir dehors...
C'est toujours un peu le chaos lorsque mes deux chiens se retrouvent ensemble. Baroque n'est d'aucune délicatesse avec ce petit vieux, accourant vers lui tel un ours sur un renard, le tassant brusquement dès qu'il s'agit de donner à chacun une gâterie, se déplaçant comme le roi des animaux sur le territoire qui n'est pas le sien.

Constatant une fois de plus la dominance de Baroque envers Scotch, j'ai décidé de tenter la technique de César, et j'ai obligé Baroque à rester couché sur le sol pendant que Scotch, voyant que la menace était maitrisée, le reniflait sans crainte.

Je comprends maintenant pourquoi, tout au long des émissions de César, un sous-titre nous avertit de ne pas appliquer ces techniques sans l'avis d'un expert...

Après mon intervention, les rôles ont été interchangés. Et Scotch a passé sa soirée à vouloir dominer Baroque en essayant, en vain, de le monter! (je ne sais pas trop ce qu'il espérait... outre que "d'essayer" de démontrer maintenant sa dominance!) Baroque, bien qu'un peu plus compréhensif sur la conception du partage du territoire, ne s'en n'est pas laissé trop imposer!

J'ai bien essayé de faire une revirement d'apprentissage, appliquant la même technique à Scotch, puis je suis finalement partie plus tôt que prévu de chez mes parents.

Oui! Bien que ma technique ait eu quelques effets, je ne suis pas encore devenue la femme qui parle aux chiens!

lundi 1 août 2011

J'veux pas d'chien dans ma vie

Depuis presque 2 mois, je peux dire que la situation chez nous est "au poil"! Oui, tout va bien avec Baroque. Il a une capacité d'adaption hors du commun, une intelligence évidente, un savoir-vivre quasi exemplaire, une humeur constante, une affection démonstrative et une fidélité inébranlable. Mais tout cela n'a rien, pour moi, de bien surprenant.

Non! Ce qui me surprend de lui, ce sont ces particularités que je découvre à chaque jour et qui n'entrent vraiment pas dans les caractéristiques que je recherche chez un homme...

Depuis quelque temps, après un copieux repas, (peut-être parce qu'après 7 mois de cohabitation, il commence à se sentir plus à l'aise) mon homme se couche par terre et rote bruyamment.... :o
Et cela, ce n'est pas sans ignorer ses flatulences silencieuses, mais très odorantes!
Puis, vous ne serez pas surpris si je vous dis qu'au moment d'entrer dans ma chambre à coucher, une fois bien endormie, il m'est impossible de ne pas percevoir ses ronflements!
Par-dessus tout, le comble du malheur, c'est que je passe mes journées à ramasser ses poils un peu partout (et pas seulement dans la salle de bain!) !!!

Bon! Je suis consciente que l'homme parfait n'existe pas! Et je serais bien prête à passer par-dessus ces "petits" défauts afin de vivre avec un homme qui possède les grandes qualités de Baroque. Mais, depuis quelques semaines, je ne peux m'empêcher d'avoir ces paroles de Lynda Lemay en tête:

J'veux pas d'chien bête comme ses pattes
qui serait jaloux du facteur
qui reniflerait les chattes
des voisines de mon secteur(...)

Pis j'en veux pas
de chien paresseux
qui serait juste bien
quand y serait ben sale
qui saurait pas
comment devenir vieux
sans s'mettre à perdre
la moitié d'ses poils

J'veux pas d'chien sur mon passage
quand j'sortirais d'mon garage
au diable le rétroviseur
j'y reculerais ça dans l'coeur !...

Non j'en veux pas, j'vous préviens
ni demain, ni aujourd'hui
j'ai pas besoin d'un ami, non...
j'veux pas d'chien dans ma vie!