Depuis deux semaines, et pour les trois autres qui s'en viennent, Baroque et moi ne vivons plus sur la même longueur d'ondes...
De mon côté, je suis ensevelie par la correction de fin d'étape: correction de productions écrites (évaluations les plus fastidieuses qui soient!), d'examens de lecture et de situation d'écoute (semblables en temps de correction et en critères d'évaluation) et test pour mes élèves de 5ème secondaire dans l'option "français correctif". Bref, plus de 250 évaluations à corriger en moins de 2 semaines!
Je dois admettre que ma "planification de correction" aurait pu être mieux organisée. Heureusement, mon père, fidèle compagnon à la retraite qui adore encore aujourd'hui faire fonctionner sa tête, me propose toujours son aide dans mes moments de "détresse". Assis à la table de sa cuisine, lui expliquant ce que j'exige des réponses aux questions qu'il peut corriger (celles qui s'avèrent être cela et rien d'autre), nous avons tout de même, mon père et moi, de belles discussions...
Il me fait des commentaires sur la calligraphie, sur la logique de certains, sur leur incompréhension du texte, il me pose des questions sur ce que j'accepte ou n'accepte pas, bref il se branche totalement sur mes ondes.
Souvent, ses réflexions me font revoir mes propres attentes. Et lorsque nous acquiesçons tous les deux que le temps de la récompense autour d'un petit verre est méritée et que nous mettons de côté cet exercice intellectuel, nous continuons tout de même nos discussions sur l'apprentissage, sur l'éducation, sur l'importance d'entretenir des relations humaines significatives, jusqu'à parler de l'impact que peut avoir notre carrière dans l'accomplissement de soi.
Oui! J'adore ces moments avec mon père que ma correction oblige . Nous sommes, l'instant de quelques heures, tellement proches. Toutefois, Baroque doit vraiment se monter compréhensif et accepter, l'espace de quelques jours trop longs pour lui, que je suis plus liée à mon crayon rouge qu'à sa laisse!
Bienvenue sur mon blog dans lequel vous aurez la chance de suivre les aventures de mon chiot MIRA dans sa nouvelle famille d'accueil. Vos commentaires sont les bienvenus! Bonne lecture!!!
vendredi 28 octobre 2011
jeudi 20 octobre 2011
La "Côte Joyeuse"
Si vous arrivez à St-Raymond par la route 365, vous pourrez apercevoir, du haute de la Côte Joyeuse, l'ensemble de cette belle ville avec son clocher d'église imposant et les montagnes qui l'entourent.
Au début de la colonisation, un des premiers explorateurs à s'installer dans cette ville, qui allait devenir St-Raymond en 1842, est l'arpenteur Ignace Déry. Sa maison, une des seules du village, se situait tout juste avant le nouveau pont, où l'on retrouve maintenant un stationnement au bout de la rue nommée aujourd'hui St-Ignace. Les soirées étaient animées dans cette modeste maison. Les "futurs investisseurs" qui s'y rendaient ramenaient des nouvelles de la grande ville: on buvait, on dansait et on chantait jusqu'aux petites heures du matin. La joie était omniprésente dans cette humble demeure. Mais avant de l'atteindre, il fallait descendre une longue côte et les voyageurs, heureux d'apercevoir enfin une finalité à leur périple et impatients face au plaisir qui les attendait, s'exclamaient: "Ne nous reste plus qu'à descendre la joyeuse côte!"
De là est né le nom de la "Côte Joyeuse"! Il reste encore, aujourd'hui, au pied de cette côte, un petit pub où l'on a bien du plaisir. Toutefois, c'est lorsque je monte cette pente exténuante avec Baroque que je ressens vraiment la joie de l'exploit accompli!!!
Au début de la colonisation, un des premiers explorateurs à s'installer dans cette ville, qui allait devenir St-Raymond en 1842, est l'arpenteur Ignace Déry. Sa maison, une des seules du village, se situait tout juste avant le nouveau pont, où l'on retrouve maintenant un stationnement au bout de la rue nommée aujourd'hui St-Ignace. Les soirées étaient animées dans cette modeste maison. Les "futurs investisseurs" qui s'y rendaient ramenaient des nouvelles de la grande ville: on buvait, on dansait et on chantait jusqu'aux petites heures du matin. La joie était omniprésente dans cette humble demeure. Mais avant de l'atteindre, il fallait descendre une longue côte et les voyageurs, heureux d'apercevoir enfin une finalité à leur périple et impatients face au plaisir qui les attendait, s'exclamaient: "Ne nous reste plus qu'à descendre la joyeuse côte!"
De là est né le nom de la "Côte Joyeuse"! Il reste encore, aujourd'hui, au pied de cette côte, un petit pub où l'on a bien du plaisir. Toutefois, c'est lorsque je monte cette pente exténuante avec Baroque que je ressens vraiment la joie de l'exploit accompli!!!
mardi 18 octobre 2011
"Une force de la nature"
Depuis que j'habite à St-Raymond, et encore plus depuis que j'y enseigne, je comprends d'une toute nouvelle façon le slogan de la ville: "Une force de la nature".
Effectivement, je dois vraiment faire preuve de flexiblilité et de logistique dans la planification de mes cours et de mes évaluations lorsqu'arrive le temps de la chasse (activité que j'ai en horreur), et me forcer à accepter que pendant deux semaines, quelques-uns de mes élèves (au moins 2 par groupe) seront absents question d'aller se ressourcer dans le bois en espérant tuer un orignal! :s
Au moins, s'ils me ramenaient un steak en retour, afin de me démontrer leur reconnaissance pour ma compréhension et mon indulgence face à leur besoin primitif, j'accepterais mieux ce moment de l'année (parce que, oui, j'adore me régaler de la viande de bois! Que voulez-vous, je suis parfois paradoxale!)
Ma ville d'accueil a aussi un slogan non-officiel. Si vous parlez aux gens de Québec de La ville de l'automobile, ils ne vous nommeront pas automatique Détroit, ils penseront plutôt à St-Raymond! En effet, ici, c'est le royaume du pick-up, du ski-doo et du 4 roues. Je m'en suis rapidement aperçue quand, en me cherchant un stationnement au centre d'achats sur la Côte Joyeuse (Bon! Vous allez me dire que ce nom est ridicule, mais il y a quand même un historique très intéressant derrière cette terminologie. Enfin, ça, c'est une autre histoire...) Donc, en me cherchant un stationnement, je constate que la plupart d'entre eux sont occupés par...des quatre-roues!??! Et l'hiver, j'entends aussi, en pleine nuit et au beau milieu du village, l'homme des bois "torcher" son ski-doo à l'arrêt qui se trouve tout juste en-dessous de ma fenêtre de chambre!!!
Mais ce matin, les moeurs de ma ville m'ont sauté en pleine face, lorsqu'en sortant de mon auto à mon arrivée au travail, Baroque portait un regard interrogatif à la vue de la tête d'orignal qui trônait fièrement sur le "top" d'un pick-up!!!
Effectivement, je dois vraiment faire preuve de flexiblilité et de logistique dans la planification de mes cours et de mes évaluations lorsqu'arrive le temps de la chasse (activité que j'ai en horreur), et me forcer à accepter que pendant deux semaines, quelques-uns de mes élèves (au moins 2 par groupe) seront absents question d'aller se ressourcer dans le bois en espérant tuer un orignal! :s
Au moins, s'ils me ramenaient un steak en retour, afin de me démontrer leur reconnaissance pour ma compréhension et mon indulgence face à leur besoin primitif, j'accepterais mieux ce moment de l'année (parce que, oui, j'adore me régaler de la viande de bois! Que voulez-vous, je suis parfois paradoxale!)
Ma ville d'accueil a aussi un slogan non-officiel. Si vous parlez aux gens de Québec de La ville de l'automobile, ils ne vous nommeront pas automatique Détroit, ils penseront plutôt à St-Raymond! En effet, ici, c'est le royaume du pick-up, du ski-doo et du 4 roues. Je m'en suis rapidement aperçue quand, en me cherchant un stationnement au centre d'achats sur la Côte Joyeuse (Bon! Vous allez me dire que ce nom est ridicule, mais il y a quand même un historique très intéressant derrière cette terminologie. Enfin, ça, c'est une autre histoire...) Donc, en me cherchant un stationnement, je constate que la plupart d'entre eux sont occupés par...des quatre-roues!??! Et l'hiver, j'entends aussi, en pleine nuit et au beau milieu du village, l'homme des bois "torcher" son ski-doo à l'arrêt qui se trouve tout juste en-dessous de ma fenêtre de chambre!!!
Mais ce matin, les moeurs de ma ville m'ont sauté en pleine face, lorsqu'en sortant de mon auto à mon arrivée au travail, Baroque portait un regard interrogatif à la vue de la tête d'orignal qui trônait fièrement sur le "top" d'un pick-up!!!
lundi 10 octobre 2011
L'Action de Grâce...
Au terme d'une journée qui s'avérait calme, voire ordinaire, je suis finalement rentrée chez-moi la tête pleine de réflexions, de constatations et de bonheur.
Seule activité prévue au programme en ce lundi de l'Action de Grâce: aller marcher avec une amie et souper chez cette dernière suite à son invitation d'hier qui, je le sentais, se voulait aussi un appel à l'aide, un besoin de discuter. (Enfin, j'avais aussi prévu de corriger quelques heures, chose que j'ai rapidement mise de côté après une brève réflexion. Après tout, ce n'est pas un lundi ordinaire, tout le monde est en congé!)
En fin d'après-midi, nous avons donc rejoint cette amie et nous sommes partis marcher sur la piste cyclable. Baroque était heureux de sortir enfin, puisque hier je suis restée à maison pour travailler un peu, faire du ménage, et passer la soirée à jaser avec un ami. Son énergie avait besoin d'être évacuer et mon corps et mon esprit ont aussi apprécié cette promenade teintée aux couleurs de l'automne et de l'amitié.
À notre retour, nous avons cuisiné, ma chum et moi, en poursuivant nos belles discussions, et de fil en aiguille nous en sommes finalement arrivées au vif du sujet, celui sur lequel elle voulait mon avis, celui qui la tracassait, la raison de son invitation. Comme tout le monde, je ne possède pas la vérité, mais j'étais heureuse d'être avec elle et de lui partager mon point de vue, de réfléchir avec elle à voix haute, de la réconforter ou d'être simplement là sans réponse. Sa demande de réclamer ma présence m'a comblée. Et je suis répartie de chez elle avec le sentiment que j'avais "apporté" quelque chose...
Sur la route qui me ramenait chez moi, je repensais à tout cela, Baroque bien endormi à mes côtés, lorsque des signaux chaotiques de lumière m'ont sortie de mes réflexions. Approchant ces dernières, j'ai constaté un accident sur la route et je me suis stationnée sur l'accotement. Trois garçons, début vingtaine, s'étaient arrêtés pour venir en aide à une femme qui venait de heurter un orignal. Je suis donc restée avec cette pauvre victime, maintenant couchée sur le sol froid, pendant que les 3 gars appelaient des secours. J'ai répondu à ses demandes, retournant dans son auto chercher ses affaires, lui prêtant mon téléphone afin qu'elle parle à sa mère, retournant vers ma voiture pour prendre une couverture qui pourrait la réchauffer un tant soit peu, bref essayer de lui apporter l'aide que je pouvais. En attendant l'arrivée de l'ambulance et des policiers, elle me confie qu'elle retrournait chez elle après une fin de semaine de chasse. Je me suis trouvée très drôle lorsque je lui ai demandé: "Et puis? Avez-vous tué? Parce qu'on peut prendre votre droit de chasse pis embarquer l'orignal que vous venez de frapper!" Elle me dit alors: "Qui mange d'la marde, lui!!" Dans tout son malheur et ses souffrances, nous avons, l'instant d'une seconde, ri toutes les deux.
Plusieurs minutes plus tard, en constatant que les secours approchaient, je me suis fait un plaisir de dire à cette femme: "En fait, vous êtes chanceuse! Vous allez vous faire soigner par plein de beaux ambulanciers et de policiers!" Nous avons toutes les deux été déçues en constatant les ambulancières arriver... :s
Au-delà des blagues, cette femme était vraiment dans une situation douloureuse et éprouvante. Nous (les 4 citoyens bien ordinaires) avons participé de notre mieux à l'aide demandée de la part des secouristes. D'ailleurs, c'est ce qui m'a particulièrement touché: des experts qui demandent notre aide!
Alors, je suis finalement remontée dans ma voiture en me disant que: Peu importe si l'on a un problème émotif ou physique, que l'on soit en manque de ressources ou que l'on en soit une, l'important est de demander de l'aide.
Et en reprenant ma place auprès de Baroque, je me suis dit: "Oui! C'est vraiment ma journée de l'Action de Grâce! J'ai aidé et je continue de le faire avec toi! En espérant que tu sauras toi aussi aider quelqu'un éventuellement...
Seule activité prévue au programme en ce lundi de l'Action de Grâce: aller marcher avec une amie et souper chez cette dernière suite à son invitation d'hier qui, je le sentais, se voulait aussi un appel à l'aide, un besoin de discuter. (Enfin, j'avais aussi prévu de corriger quelques heures, chose que j'ai rapidement mise de côté après une brève réflexion. Après tout, ce n'est pas un lundi ordinaire, tout le monde est en congé!)
En fin d'après-midi, nous avons donc rejoint cette amie et nous sommes partis marcher sur la piste cyclable. Baroque était heureux de sortir enfin, puisque hier je suis restée à maison pour travailler un peu, faire du ménage, et passer la soirée à jaser avec un ami. Son énergie avait besoin d'être évacuer et mon corps et mon esprit ont aussi apprécié cette promenade teintée aux couleurs de l'automne et de l'amitié.
À notre retour, nous avons cuisiné, ma chum et moi, en poursuivant nos belles discussions, et de fil en aiguille nous en sommes finalement arrivées au vif du sujet, celui sur lequel elle voulait mon avis, celui qui la tracassait, la raison de son invitation. Comme tout le monde, je ne possède pas la vérité, mais j'étais heureuse d'être avec elle et de lui partager mon point de vue, de réfléchir avec elle à voix haute, de la réconforter ou d'être simplement là sans réponse. Sa demande de réclamer ma présence m'a comblée. Et je suis répartie de chez elle avec le sentiment que j'avais "apporté" quelque chose...
Sur la route qui me ramenait chez moi, je repensais à tout cela, Baroque bien endormi à mes côtés, lorsque des signaux chaotiques de lumière m'ont sortie de mes réflexions. Approchant ces dernières, j'ai constaté un accident sur la route et je me suis stationnée sur l'accotement. Trois garçons, début vingtaine, s'étaient arrêtés pour venir en aide à une femme qui venait de heurter un orignal. Je suis donc restée avec cette pauvre victime, maintenant couchée sur le sol froid, pendant que les 3 gars appelaient des secours. J'ai répondu à ses demandes, retournant dans son auto chercher ses affaires, lui prêtant mon téléphone afin qu'elle parle à sa mère, retournant vers ma voiture pour prendre une couverture qui pourrait la réchauffer un tant soit peu, bref essayer de lui apporter l'aide que je pouvais. En attendant l'arrivée de l'ambulance et des policiers, elle me confie qu'elle retrournait chez elle après une fin de semaine de chasse. Je me suis trouvée très drôle lorsque je lui ai demandé: "Et puis? Avez-vous tué? Parce qu'on peut prendre votre droit de chasse pis embarquer l'orignal que vous venez de frapper!" Elle me dit alors: "Qui mange d'la marde, lui!!" Dans tout son malheur et ses souffrances, nous avons, l'instant d'une seconde, ri toutes les deux.
Plusieurs minutes plus tard, en constatant que les secours approchaient, je me suis fait un plaisir de dire à cette femme: "En fait, vous êtes chanceuse! Vous allez vous faire soigner par plein de beaux ambulanciers et de policiers!" Nous avons toutes les deux été déçues en constatant les ambulancières arriver... :s
Au-delà des blagues, cette femme était vraiment dans une situation douloureuse et éprouvante. Nous (les 4 citoyens bien ordinaires) avons participé de notre mieux à l'aide demandée de la part des secouristes. D'ailleurs, c'est ce qui m'a particulièrement touché: des experts qui demandent notre aide!
Alors, je suis finalement remontée dans ma voiture en me disant que: Peu importe si l'on a un problème émotif ou physique, que l'on soit en manque de ressources ou que l'on en soit une, l'important est de demander de l'aide.
Et en reprenant ma place auprès de Baroque, je me suis dit: "Oui! C'est vraiment ma journée de l'Action de Grâce! J'ai aidé et je continue de le faire avec toi! En espérant que tu sauras toi aussi aider quelqu'un éventuellement...
jeudi 6 octobre 2011
Le 6ème sens
Ce "post" ne se veut pas un désir, ou pire, une suggestion de vous voir entrer dans une secte! Depuis plusieurs jours, je réfléchis au comment vous dire ce que je vis. Allons-y donc simplement et honnêtement, en sachant que mes lecteurs sauront saisir la justesse de mes écrits.
Je me dois tout d'abord d'être honnête: depuis que ma chum de fille a accouché prématurément de son enfant mort-né, les anges ont souvent été au centre de nos discussions (et de nos réflexions). Pour ma part, ceci est d'autant plus présent depuis que je sais que j'aurais été la marraine de ce petit ange qui n'est finalement plus des nôtres...
Et un soir de cette semaine, alors que je relaxais dans la vieille chaise berçante de ma grand-mère dans mon bureau, je me suis mise à penser à lui, à ceux que j'ai perdus, à mon (probable) ange gardien qui veille sur moi...Je dis "probable" puisqu'apparemment, tout le monde en a un! Puis, en voulant simplement voir les livres qui se trouvaient dans la bibliothèque, j'en ai trouvé un dont j'ignore encore le moment où je l'ai acheté (alors que je me rappelle TOUJOURS le lieu et la raison de l'achat d'un de mes livres...) Il s'intitule "Demandez à vos guides".
J'ai reviré dans tous les sens ce livre afin de me rappeler à quel endroit je me l'étais procuré... Je n'ai trouvé qu'une petit étiquette qui indiquait un prix modique inscrit à la main. Déconcertée, j'ai lu les premiers chapitres qui parlaient d'Ange Gardien, de la façon de communiquer avec eux et du comment percevoir leur présence.
Je vais être honnête avec vous, il y a longtemps que je crois à l'existance d'une Supériorité. Malgré tout, j'ai beau avoir prier lorsque j'étais jeune, allumer des millions de lampions et marcher Compostelle, tout cela ne reste qu'une certitude, sans preuve au quotidien (puisque sur Compotelle... c'est une toute autre histoire...)
Mais cette semaine, tranquille dans mon divan, un "breaker" alimentant une partie de ma cuisine et de mon salon (celui auquel mon ordi se branche!) saute tout à coup! Je me dis: "'Merde! Dans mon grand ménage, j'ai jeté ces "breaker" dont je n'ai jamais eu besoin! Et... dont je n'ai aucune idée comment les changer!!!" Je décide de faire une électricienne de moi-même, et en soulevant le cadre qui cache ma boite électrique dans ma cuisine, je constate qu'un interrupteur est fermé... Je l'ouvre donc à nouveau, et le courant revient. À ma grand surprise, j'observe le descriptif de cet interrupteur qui s'est fermé "de lui-même" pour y lire: "LUMIÈRE".
Ceux qui me connaissent bien se douteront bien que ces seules situations "hasardeuses" ne sauraient faire de moi une adepte. Toutefois, si je prends en considération tous les autres petits signes (interprétés seulement par moi, bien sûr), je ne suis plus prête à relayer cela au simple hasard...
Et lorsque j'observe Baroque, obnubilé par la photo de ma défunte grand-mère et de son éléphant en marbre qui se trouve au-dessus de mon divan, je me rappelle que les animaux possède ce 6ème sens que nous possédons aussi, et que nous ne devrions pas ignorer...
Je me dois tout d'abord d'être honnête: depuis que ma chum de fille a accouché prématurément de son enfant mort-né, les anges ont souvent été au centre de nos discussions (et de nos réflexions). Pour ma part, ceci est d'autant plus présent depuis que je sais que j'aurais été la marraine de ce petit ange qui n'est finalement plus des nôtres...
Et un soir de cette semaine, alors que je relaxais dans la vieille chaise berçante de ma grand-mère dans mon bureau, je me suis mise à penser à lui, à ceux que j'ai perdus, à mon (probable) ange gardien qui veille sur moi...Je dis "probable" puisqu'apparemment, tout le monde en a un! Puis, en voulant simplement voir les livres qui se trouvaient dans la bibliothèque, j'en ai trouvé un dont j'ignore encore le moment où je l'ai acheté (alors que je me rappelle TOUJOURS le lieu et la raison de l'achat d'un de mes livres...) Il s'intitule "Demandez à vos guides".
J'ai reviré dans tous les sens ce livre afin de me rappeler à quel endroit je me l'étais procuré... Je n'ai trouvé qu'une petit étiquette qui indiquait un prix modique inscrit à la main. Déconcertée, j'ai lu les premiers chapitres qui parlaient d'Ange Gardien, de la façon de communiquer avec eux et du comment percevoir leur présence.
Je vais être honnête avec vous, il y a longtemps que je crois à l'existance d'une Supériorité. Malgré tout, j'ai beau avoir prier lorsque j'étais jeune, allumer des millions de lampions et marcher Compostelle, tout cela ne reste qu'une certitude, sans preuve au quotidien (puisque sur Compotelle... c'est une toute autre histoire...)
Mais cette semaine, tranquille dans mon divan, un "breaker" alimentant une partie de ma cuisine et de mon salon (celui auquel mon ordi se branche!) saute tout à coup! Je me dis: "'Merde! Dans mon grand ménage, j'ai jeté ces "breaker" dont je n'ai jamais eu besoin! Et... dont je n'ai aucune idée comment les changer!!!" Je décide de faire une électricienne de moi-même, et en soulevant le cadre qui cache ma boite électrique dans ma cuisine, je constate qu'un interrupteur est fermé... Je l'ouvre donc à nouveau, et le courant revient. À ma grand surprise, j'observe le descriptif de cet interrupteur qui s'est fermé "de lui-même" pour y lire: "LUMIÈRE".
Ceux qui me connaissent bien se douteront bien que ces seules situations "hasardeuses" ne sauraient faire de moi une adepte. Toutefois, si je prends en considération tous les autres petits signes (interprétés seulement par moi, bien sûr), je ne suis plus prête à relayer cela au simple hasard...
Et lorsque j'observe Baroque, obnubilé par la photo de ma défunte grand-mère et de son éléphant en marbre qui se trouve au-dessus de mon divan, je me rappelle que les animaux possède ce 6ème sens que nous possédons aussi, et que nous ne devrions pas ignorer...
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