mercredi 28 septembre 2011

Feng shui

Cette semaine, j'ai entrepris un méga ménage dans mon appart. La cause de tout cela: une envie de redécorer, pour ne pas dire, de changer complètement ma chambre à coucher!

Soudainement, j'ai eu envie d'un lit queen, d'un nouvel univers à moi, de changer d'air, de dormir dans une autre ambiance. Et pour ce faire, j'ai dû repenser toute la logistique de mon appart...

Premièrement, j'en suis venue à la conclusion que mon "bureau", qui sert davantage de débarras puisque je ne travaille jamais là, allait faire une chambre d'amie(s) parfaite, tout en y laissant ma table de travail et quelques éléments rappelant la vocation première de cette pièce.

Mais avant de transférer mon petit lit double et quelques meubles dans cette nouvelle chambre pour repeinturer mon nouveau décor et acheter des meubles d'actualité, il fallait bien se débarrasser du surperflu... Première étape: mettre mon éliptique à vendre sur LesPac!!! Cet objet trop encombrant pour mon appart, bien que vaste, mais surtout inutile pour la fille que je suis, la fille qui déteste suer à l'intérieur, celle qui préfère faire passer l'activité physique comme si c'était une communion avec le grand air, comme une méditation naturelle.

En attendant que ce "monstre" débarrasse le plancher, j'ai vidé armoires, garde-robes, tiroirs et d'autres endroits dont je ne soupçonnais même pas pouvoir y avoir accumulé autant de choses. Bien sûr, le côté plaisant est qu'à chaque fois que je mettais un quelconque objet dans le sac "à jeter" ou "à donner", je me sentais plus zen.

Au fil de mes réflexions, alors que je réfléchissais au bien-être qu'allait me procurer ma nouvelle déco, ce sont les tonnes de poils de Baroque que j'ai ramassées à des endroits parfois insolites (jusque dans le frigidaire...oui, oui!) qui m'ont fait réaliser que ces petites traces de lui me manqueront quand même...

lundi 26 septembre 2011

Congé de maladie

En ce lundi matin ensoleillé, j'ai vraiment envié Baroque de pouvoir rester à la maison. Pourtant, je n'aurais pas changé de place avec lui, étant donné la cause de son congé forcé: la gastro!

Ses premiers symptômes sont apparus samedi soir, au moment où j'entrais au cinéma avec une de mes amies. Alors que nous discutions avec quelques personnes dans la file d'attente, Baroque, sans aucun avertissement, s'est complètement vidé l'estomac sur le plancher. Bon! Je me suis dit: "Une simple petite indigestion". Et j'ai ramassé le TOUT bien calmement. Mais en arrivant chez moi tard dans la soirée, ses vomissements ont repris presque sans répit. Aux 15 minutes, mon grand malade accourait dans ma chambre pour régurgiter sur son coussin. Et moi, le suivant calmement avec mon rouleau d'essuie-tout, j'essayais de le réconforter du mieux que je pouvais. Et plusieurs heures plus tard, à 4h du matin, je me sentais vraiment comme une mère épuisée qui soigne son enfant malade. Nous avons réussi à nous endormir, jusqu'à ce que 6h sonne et qu'un dernier reflux me fasse reprendre mes essuie-tout et mes paroles réconfortantes pour mon pauvre bébé qui me regardait, repentant, alors qu'il n'avait commis aucune faute.

Je l'ai obligé à jeûner toute la journée du lendemain, mais en soirée, je lui ai donné la moitié de son bol habituel afin de voir si ça allait passer...
Quel bonheur! Aucun vomissement!
Toutefois, c'est ce matin, alors que nous étions sur le point de partir pour l'école, que son virus s'est manifesté... autrement!

J'ai donc décidé qu'il allait prendre une journée de repos et je l'ai laissé à la maison en espérant que  cette décision ne me mettrait pas trop dans la mar*&?...

À mon retour du travail, les bras chargés de gastrolyte, de boeuf haché et de riz ( Oui! Baroque suivra un petit régime de 4 jours recommandé par Mira), j'ai été accueillie chaleureusement et sans dégât!

Et tel le bouillon de poulet si réconfortant lorsqu'on est malade, Baroque a englouti sa petite portion de boeuf haché/riz et bu son mélange de gastrolyte. Espérons que le tout se solidifiera...

samedi 17 septembre 2011

Connexion

Le jour 3 à mon horaire est celui que je préfère: une période en matinée, donc un après-midi de congé. Et ce vendredi, le jour "3" était plus qu'apprécié.
J'en ai profité pour aller marcher dans la nature avec ma chum Christine, qui est présentement en congé de "non-maternité",  puisque depuis une semaine, elle n'est plus la mère qui porte un éventuel nouveau-né, mais bien la mère qui portera toujours en elle, un amour inconditionnel pour cet enfant qu'elle a porté durant 25 semaines, un amour particulier pour Antoine...

Nous sommes montées dans le champ derrière chez elle, puis nous en avons longé un autre avant de nous retrouver dans de petits sentiers pour finalement arriver au "pit de glaise", un endroit suprenant avec sa plage de sable, la rivière qui coule doucement et, de l'autre côté de cette dernière... une grande falaise de glaise! J'ai vraiment eu le sentiment d'être ailleurs, et en même temps, d'être au bon endroit avec cette grande amie que j'admire.

Baroque semblait aux anges! Il pouvait courir en toute liberté ou marcher prêt de nous, il s'arrêtait pour renifler tout ce qui l'intéressait et une fois au bord de la rivière, il ne s'est pas fait prier (malgré la froideur de celle-ci) pour s'y mettre les pattes, boire un peu et se rouler énergiquement dans le sable, fidèle à ses habitudes...!

Nous étions, en ce vendredi, tous les 3 connectés à la nature, à nos liens d'amitié, et assurément... À un petit ange qui veille maintenant sur nous tous...

vendredi 16 septembre 2011

Les effets de la pleine lune

En début de semaine, j'arrive à l'école. Comme à mon habitude, je laisse Baroque, libre dans mon local, question de socialiser quelques minutes en solitaire dans la salle des profs avec mes collègues et en profiter pour remplir ma bouteille d'eau avant le début de ma journée. À mon retour dans mon local, mon gros bébé, qui n'en a plus l'apparence, mais qui a eu, malgré tout, 10 mois cette semaine, avait mangé: mes lunettes soleil, mon paquet de gommes et une pile de photocopies qui attendait d'être distribuée!

La journée commençait, autant pour moi que pour lui, plutôt mal! Et le scénario s'est répété toute la semaine. Il s'est entêté à ne pas faire ses besoins durant les pauses, à pleurnicher et à bailler bruyamment à plusieurs reprises pour sortir dehors alors qu'il restait 15 minutes au cours (et je me disais: J'espère sincèrement que ce non-verbal ne m'indique pas l'envie de sortir de mon cours par manque d'intérêt à ce que je raconte... parce que si MOI je suis ennuyante, tu l'es tout autant!

J'ai bien essayé de trouver des solutions à son ennui (je sais bien que les élèves apprécient les notions du roman policier que nous étudions présentement, et que Baroque n'en a rien à foutre, alors j'ai apporté ses jouets préférés en classe. Et j'ai tristement constaté que les jouets pour lesquels il a une réelle affection chez moi passaient incognito en classe...( triste constat)!

Je l'aurais renvoyé chez Mira au premier appel!

Ce matin, lorsqu'une de mes chums de filles est arrivée derrière moi alors que je me faisais pratiquement trainer par Baroque jusqu'à la porte de mon local et que je lui ai dit, impulsivement:

- Ahhhhhh! J'ai presque hâte qu'il parte, lui!!!

Elle m'a chaleureusement remis les pieds sur terre en me disant:

- Oui! Je vais te rappeler ça quand tu pleureras son départ...

Et, j'ai finalement conclu, qu'autant pour moi que pour lui, les effets de la pleine lune des dernières nuits avaient eu des conséqences sur ma patience et sur son comportement...(du moins, je l'espère...!!!)

mardi 13 septembre 2011

La corde au cou

Ne m'imposez rien de façon trop directive! Je me fermerai à coup sûr! Je préfère faire mes propres choix et m'assurer que ces derniers respectent mes besoins, mes valeurs, mes convictions. J'ai besoin de me sentir libre, autant dans mes actions que dans mes pensées...
Évidemment, je prends le temps de réfléchir au nouveau point de vue qui m'est amené, et souvent j'arrive à voir les choses différemment et à m'ajuster. Parfois, je garde mon idée...

À force de vivre avec moi, Baroque a dû commencer à me ressembler, puisqu'en moins de 2 semaines, il a réussi à trois reprises à se libérer de sa laisse qui le privait de sa grande liberté. Le problème, c'est que son immaturité ne lui permet pas encore de voir les choses différemment...

Comme plusieurs enfants ou ados, il n'a pas encore compris (et accepté) que c'est parfois MOI qui décide!

mercredi 7 septembre 2011

Le deuil

"Aimer, perdre et grandir"  Voilà le titre d'un livre de Jean Monbourquette que mon père m'avait subtilement refilé au début de ma vingtaine, alors que je vivais une peine d'amour, et par le fait même, un deuil. Ce petit bijou, qui se lit autant de la première jusqu'à la dernière page, ou au hasard en l'ouvrant où nos doigts se posent, traite, vous l'aurez deviné: du deuil. Petits ou grands, que ce soit la perte d'un emploi, la fin d'une relation, la mort d'un être cher, peu importe c'est toujours la perte d'un amour.
Ce n'est pas par hasard, si ces derniers jours, ce titre m'est revenu en mémoire...

Ces derniers temps, ma vie est touchée directement ou indirectement de plusieurs pertes: le retour au travail et le constat de plusieurs personnes qui me sont chères et qui nous ont quittés pour aller travailler ailleurs, la perte d'un amour de longue date, un ressemblement entre amies pour souligner le départ d'une amie pour la Suisse, le départ pour 10 mois en Afrique d'une grande et précieuse amie, puis une rencontre chez Mira pour m'informer du déroulement de la semaine d'évaluation de Baroque qui aura lieu en novembre et de son départ éventuel pour l'entrainement.

C'est aujourd'hui que j'ai réalisé l'ampleur de la présence de cette réalité dans ma vie dernièrement. En après-midi, je constate qu'une élève pleure silencieusement dans mon cours. Afin de la réconforter, je demande aux élèves de sortir un certain document et j'en profite pour l'amener à l'extérieur pour qu'elle me partage le poids de sa peine. Cette élève, toujours enjouée et dynamique, qui cajole Baroque depuis son arrivée, me confie que son chien était malade et qu'ils ont dû le faire euthanasier en début de semaine. Puis là, voir Baroque lui ramenait toutes ces émotions qu'on ne peut éviter et que l'on doit se permettre de vivre lorsqu'on vit un deuil. Je partageais tellement sa peine, et sans vouloir la minimiser et avec tout le respect que j'ai pour elle, c'est en soirée, alors que je parlais avec ma meilleure amie, qu'une empathie jusqu'ici jamais ressentie m'a submergée. Vendredi, cette femme courageuse devra mettre au monde cet enfant qu'elle porte depuis 24 semaines et qu'elle sait non-viable. Impossible de se préparer à un tel deuil. Impossible de prévoir les émotions qui viendront...

J'ai réalisé que mes propres deuils se vivront à des degrés différents et à leur rythme. J'ai aussi compris qu'il est impossible, et que cela ne sert à rien, d'anticiper les émotions afin de se préparer à un départ...
Et puisque qu'après la mort vient toujours une renaissance, je m'inspire des arbres qui laissent partir leurs feuilles sans douter qu'un nouveau printemps viendra.

dimanche 4 septembre 2011

La famille

Aujourd'hui, nous nous sommes réunis, ma famille Lefebvre, pour fêter les 95 ans de ma grand-mère. Au programme: rassemblement entre cousins, cousines, leur conjoint ou conjointe, leurs enfants, mes tantes et mes oncles, et surtout, la Grande fêtée, tout cela autour d'un grand bouilli familial!

Du haut de ses 95 ans et de toute l'expérience qui vient avec ces années, ma grand-mère est une des personnes que j'admire le plus dans ma vie. Je peux arriver chez elle et elle me met rapidement à jour sur les dernières décisions du gouvernement en ce qui concerne l'éducation, elle me pose des questions (parfois embêtantes) à savoir ce que je pense de telle ou telle situation. Bien sûr, elle me partage ses petits bobos et me raconte, toujours avec une lucitidé impressionnante, les ragots du village en faisant des liens familiaux que j'ai parfois un peu de difficulté à suivre... Bref, ma grand-mère est toujours d'actualité, et elle est le roc de notre famille (qui, je l'espère, saura garder de solides liens lorsqu'elle sera physiquement loin de nous...)

En arrivant, en fin d'après-midi avec Baroque, qui avait passé le début de la journée à lézarder un peu partout dans l'appartement, je me doutais que son énergie allait être incontrôlable... C'est ce qui s'est produit dès notre arrivée, et heureusement, les enfants ont eu bien du plaisir à jouer avec lui, et (à mon grand bonheur) à l'épuiser.

J'ai donc pu passer du bon temps avec les membres de ma famille, conseillant mon ado de cousine, renouant avec ma vieille cousine à travers de beaux échanges, partageant une discussion plus profonde avec mon parrain, me faisant masser l'épaule, qui me fait souffrir depuis 5 jours, par les doigts de fée de ma tante, soupant avec mon grand cousin que j'adore, et partageant quelques brefs mais agréables moments avec tous les autres membres de ma famille.

La vie étant ce qu'elle est, je sais bien que certains membres de notre grande famille (Baroque le premier) la quitteront un jour. Ce que j'espère, c'est que malgré les départs, et les nouvelles venues éventuelles, nous resterons toujours la famille unie que nous sommes.

jeudi 1 septembre 2011

La conséquence de ses actes...

Enfin, les vrais cours sont commencés! Ceux durant lesquels j'enseigne de nouvelles notions à mes élèves.

Je dois dire que le premier cours, celui où l'on explique le fonctionnement en classe, qu'on vérifie si tout le monde a son matériel et que l'on planifie l'agenda afin que tous commencent l'année avec de bonnes méthodes de travail, n'est pas le cours que je préfère même s'il est essentiel à un bon début d'année.

Aujourd'hui, nous sommes entrés dans le vif du sujet de la 1re étape: le récit policier! C'est un des thèmes que je préfère. Je me revois, en ce jeudi matin, partager aux élèves les éléments qui font d'un récit policier, un excellent récit policier: le crime, l'intrigue, l'enquête, la victime, le ou les suspect(s), le coupable et son mobile, etc, etc, etc.

Comme à son habitude, durant les cours, Baroque était sagement attaché à une patte de mon bureau à l'avant. J'imagine que mon cours était vraiment palpitant, puisqu'à un certain moment, alors que les élèves ne se sont aperçus d'absolument rien, je remarque Baroque qui se promène derrière le groupe.

Je m'exclame: "Ben voyons! Qu'est-ce qu'il fait là, lui?

Et je constaste que, tel un fugitif, il avait réussi à se libérer de ses liens à force de mordiller sa laisse pour aller se promener à sa guise ...

Je savais que l'achat d'une autre laisse ne saurait tarder, puisqu'il l'avait déjà mordillée considérablement, mais il ne se doutait certainement pas que l'acquisition précipitée d'une aussi grande liberté allait le soumettre plus tôt que prévu à un espace encore plus restreint, puisque je l'ai rattaché à mon bureau, 1 pied de laisse en moins!

C'est ce qui arrive aux criminels qui osent l'évasion... Ils se retrouvent souvent dans une situation moins accommodante que celle dans laquelle ils étaient au départ!