jeudi 21 juin 2012

Gastro et autres complications...

Le semaine dernière, je pensais bien que mon gros toutou souffrait d'une bonne gastro!! Après l'avoir fait jeûné, puis être passé par la diète recommandée, je voyais bien que son état ne s'améliorait pas vraiment... J'ai bien fait des pieds et des mains, suite à une bonne discussion, pour me faire payer les soins vétérinaires requis par la fondation Mira, mais j'ai finalement dû me résoudre à me rendre à la clinique près de chez nous pour me faire confirmer (130$ plus tard...) qu'il faisait effectivement une gastro!!

Pourtant, quelques jours plus tard, je ne suis rendue à l'évidence que rien n'allait plus!!! J'ai recontacté mon vétérinaire qui souhaitait maintenant passer aux radiographies, aux tests sanguins et tout le tralala, et comme je n'avais pas vraiment 250$ à mettre sur un chien qui ne m'appartient pas (!!???!!!), je me suis résolue, en ce vendredi après-midi, à aller le porter à Sainte-Madeleine.

Résultat: une opération d'urgence puisque Baroque avait l'estomac et l'intestin bloqués à trois endroits!!!

J'ai toujours fait grandement confiance à mon instinct, et je suis d'autant plus satisfaite aujourd'hui d'avoir suivi ce qu'il me disait...

Aujourd'hui, Baroque va un peu mieux. Il ne mange pas encore totalement, il fait de la fièvre, mais il reste un chien joyeux. Il restera sous observation pour les prochains jours... En attendant, je reçois régulièrement de ses nouvelles et si tout va bien, il pourra commencer son entraînement le 9 juillet comme prévu.

Je pense à toi mon gros toutou. J'espère que tout ira bien pour toi...

mercredi 9 mai 2012

Mea Culpa, culpabilité, détachement, résilience et tout le reste...

Après presque 2 mois d'absence, je comprends que plusieurs d'entre vous aient décroché de mon blog. Je suis désolée pour mes lecteurs qui, jadis, étaient assidus à me lire et y prenaient plaisir. Je tiens à vous dire que je suis très reconnaissante pour tous vos commentaires, écrits ou verbaux, pour me dire que vous aimiez passer par ici...

Je ne vous cacherez pas (ce qui expliquera peut-être une partie de ma démotivation à écrire) que les derniers mois avec Baroque n'ont pas été faciles.

Certainement bien inconsciemment, dès que j'ai su que Baroque était classé chien d'assistance, un détachement en moi s'est mis en branle. Certains diront que c'est un mécanisme de défense naturelle afin de mieux vivre la perte inéluctable qui m'attend. Probablement! Quoi qu'il en soit, au fil du temps, ce détachement s'est transformé, bien malgré moi, en impatience. Et je ne vous parle pas d'une impatience passagère qui est provoquée par un événement quelconque et qui se manifeste par une perte de contrôle de quelques minutes, mais bien d'un syndrome chronique qui s'accroche à moi nuit et jour.

Aujourd'hui, je dois me rendre à l'évidence. Moi qui appréhendais la perte de Baroque, un ou deux mois après l'annonce de son classement, j'en suis maintenant rendue à attendre son départ. Je me sens coupable de ressentir cela, je me sens coupable de manquer de patience, je ne comprends pas pourquoi le bout du processus est si long, je me sens frustrée de ne pas avoir le pouvoir que les choses bougent plus rapidement, je me sens coupable de ne pas être en mesure de profiter du moment présent sachant que cette présence m'a apporté énormément et qu'elle me manquera inévitablement. Bref, les émotions se bousculent et se contredisent depuis quelques mois.

Aujourd'hui, je sais que Baroque n'entrera probablement pas en entrainement avant le mois d'août. Je dois donc faire preuve de résilience afin de terminer cette aventure à l'image de son commencement...





jeudi 23 février 2012

L'Appel avec un grand A

En sortant du travail, lundi dernier, j'ai pris mon cellulaire qui m'informait de ceci:15h07: Un appel manqué. 1-450-735 quelque chose...

Ma tête voulait penser que c'était ma soeur qui avait essayé de m'appeler du boulot, mais puisqu'elle a le "privilège" montréalais de travailler dans le 514, mon coeur a vite su de quoi il s'agissait vraiment...

J'attendais cet appel depuis trois semaines. Celui qui me donnerait les résultats de l'évaluation de Baroque, et par le fait même, le verdict final. J'étais à la fois excitée et anxieuse de retourner l'appel. Je me sentais comme une adolescente qui veut appeler son "kick", mais qui raccroche juste avant d'avoir terminé de composer le numéro. Enfin, j'ai fait une grande fille de moi-même, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai rappelé.

Après qu'on m'ait répondu, puis transféré à la personne responsable des familles d'accueil, on m'a annoncé que Baroque s'était classé en tant que chien d'assistance, et un relâchement d'émotions s'est fait ressentir...

J'étais heureuse, soulagée, fière, étonnée de ressentir tous ces sentiments. Je suis soulagée de ne pas avoir à faire un choix. Oui, j'adore Baroque, et il va me manquer, mais je n'aurais pas su quoi faire s'il avait été déclassé... Et le but premier de cette grande aventure a toujours été de le sociabiliser et de lui donner de bonnes habitudes afin qu'il fasse une différence dans la vie d'une autre personne. Je suis donc très fière de nous et je reconnais que non seulement il fera une différence dans la vie de quelqu'un d'autre, mais qu'il en a fait une inestimable dans la mienne.

Baroque commencera donc son entrainement au printemps ou à l'été. D'ici là, notre vie continue et nous en profitons.

Cette annonce m'a rappelé quelques souvenirs d'enfance... Lorsque j'étais au primaire et que les Soeurs du couvent du village venait nous parler de Dieu, de son message et de notre vocation dans la vie, je retournais toujours chez moi avec la crainte de recevoir un jour son Appel m'invitant à entrer chez les Soeurs. Et voilà que cette semaine, c'est avec beaucoup d'allégresse que j'accueille l'annonce de la Vocation future de Baroque...

vendredi 10 février 2012

Entre les deux, mon coeur balance...

Baroque est revenu de sa semaine d'évaluations comme s'il n'était jamais parti...

C'est au bout d'une semaine d'absence, de plus de 2 heures de route, sous un soleil presque trop ardent pour la saison, durant lesquelles j'ai redécouvert, en boucle, un CD retrouvé le matin même tout au fond de mon coffre à gants, que j'ai récupéré mon fidèle compagnon. J'avais hâte de voir sa réaction au moment où il me verrait, j'étais légèrement anxieuse face aux changements qui pouvaient subvenir. Je souhaitais le retrouver tel que je l'avais laissé...

Dès qu'il m'a vue, l'excitation était à son comble. J'étais heureuse, mais j'ai eu l'impression d'avoir manqué un instant de sa vie. Durant quelques heures, j'ai senti que je devais l'apprivoiser à nouveau. J'aurais voulu lui demander comment s'était passé sa semaine, s'il avait eu du plaisir, s'il avait bien travaillé, s'il avait bien mangé et dormi, si je lui avait manqué, comment il se sentait... J'avais tellement de questions!... Dont jamais je n'aurai de réponses.

Une partie de moi était réconfortée lorsque, une fois dans l'auto, au moment de repartir, Baroque observait en pleurant ses copains qui venaient de sortir pour s'amuser dans l'enclos... J'ai conclu qu'il avait passé une bien belle semaine. Et puis, dès qu'il est revenu à la maison, il a repris toutes ses habitudes, les bonnes comme les mauvaises...

Voilà maintenant deux semaines que nous avons repris notre routine. Je suis toujours sans nouvelles des résultats de sa semaine d'évaluations. Plus souvent qu'autrement, je souhaite sincèrement qu'il passera les tests et qu'il sera choisi. Toutefois, à certains moments, malgré ses quelques défauts qui me font parfois rager, malgré la préoccupation constante qu'il oblige, je me dis que cette présence dans mon esprit me manquerait. Alors, je ne sais plus quoi espérer, et je préfère ne pas trop y penser...

vendredi 27 janvier 2012

Retrouvailles reportées

Un appel téléphonique en pleine semaine à 6h30 du matin est souvent un gage de réjouissances, d'excitation, presque d'euphorie. L'Appel me confirmant que l'école est fermée toute la journée pour cause de mauvais temps me renvoie automatique en enfance et me fait revivre ce sentiment unique, comme si l'Univers et tous ses éléments s'étaient réunis afin de m'offrir, simplement pour me faire plaisir, une journée de congé. Rares sont ceux qui peuvent encore jouir de ce moment .

Toutefois, ce matin, j'ai ressenti une légère déception en entendant mon cellulaire sonner. Ce n'était pas dû au fait que s'il ne sonnait pas j'allais devoir aller au travail (puisque j'avais pris congé de toute façon!) mais bien parce que si l'école fermait ses portes, les routes étaient certainement impraticables, et que j'allais devoir attendre encore 24hres avant de revoir mon homme...

Ce n'est pas qu'il m'ait manqué énormément cette semaine, au contraire... J'ai vécu dans un appart sans poils, j'ai été libre dans tous mes déplacements et je n'ai eu qu'à me soucier de mes propres besoins.

Mais les quelques bons côtés de son absence ne valent pas ce que m'apporte sa présence. Personne d'autre que Baroque ne manifeste un tel enthousiame dès que j'arrive (et ce, même si je ne suis partie que 5 minutes!). Sa présence à elle seule prend une place immense dans tout mon quotidien et avant cette semaine, je savais tout ce qu'il se passait dans le sien. Malheureusement, lorsque j'irai le chercher demain, il me sera impossible de savoir ce qu'il a vécu dans la dernière semaine...

Je ne lui dirai pas que je m'en suis bien sortie sans lui. Mais je lui ferai sentir sans limite que je suis heureuse de le retrouver.

vendredi 13 janvier 2012

Entre la hâte et l'appréhension

Il y a un an, jour pour jour, je me rendais à Sainte-Madeleine pour aller chercher Baroque. Et voilà que dans une semaine déjà, je vais y retourner afin de le laisser pour sa semaine d'évaluations. Je vais être honnête, je préfère ne pas trop y penser...

Depuis le retour au travail (c'est-à-dire depuis seulement 4 jours), je regarde le calendrier scolaire, un peu démotivée, en espérant que la Relâche et qu'ensuite le printemps arrivent au plus vite. Après 10 ans d'enseignement, j'accepte aujourd'hui que les mois de janvier et février sont difficiles pour moi. Alors je m'efforce à vivre au jour le jour, sachant que cette période passera et la seule chose que je m'exige c'est d'avoir le sentiment, à la fin de la journée, d'avoir donné le meilleur de moi-même, et je m'efforce aussi à accepter que ce meilleur ne soit pas celui des 4 premiers mois ni celui des derniers.

Parallèlement, depuis 4 jours, je souhaiterais voir le temps s'arrêter. Deux semaines avant de laisser Baroque pour une semaine me semblent passer trop vite. Je sais bien qu'au terme de cette semaine, les choses peuvent se bousculer rapidement. J'ai eu beau me répéter mille fois qu'il devra un jour partir, depuis un an il fait partie de mon quotidien. D'un quotidien que j'aime malgré les moments moins faciles.

Lorsque j'ai décidé de partir sur Compostelle, mon père me disait: "Pourquoi tu ne te paies pas un voyage dans le Sud au lieu de te mettre dans la misère?" Bon! Il a vite retiré ses paroles à mon retour, constatant que cette expérience avait été une des plus belles de ma vie. Et moi, face à ces paroles, je continuais de croire que c'était la meilleure chose que j'avais à faire. Pourtant, deux semaines avant mon départ, je ne voulais plus partir. J'étais submergée par le doute, la peur, presque le regret. Et ce fut une des expériences qui m'a fait le plus grandir.

Face à mon idée de devenir famille d'accueil, plusieurs personnes m'ont répété: "Tu n'as pas peur de t'attacher? Me semble que tu t'achètes de la peine". Et encore là, j'ai suivi ce que je voulais vraiment faire. Et voilà que je me retrouve maintenant avec un mélange d'appréhension, de tristesse et de devoir accompli.

Alors, dans ce tumulte d'émotions, je me propose de faire, une fois de plus, confiance à la vie en espérant qu'elle ne me décevra pas...

vendredi 6 janvier 2012

Rétrospective de fin d'année

Si mon blog est inactif, voire négligé, depuis plus d'un mois, rassurez-vous il en est tout autrement de ma vie et par le fait même de celle de Baroque. Et avant d'en dire davantage, je dois faire mon mea culpa.
Manque de temps? D'intérêt? D'inspiration? Je ne saurais comment justifier cette absence, et bien que je prenne rarement des résolutions de début d'année, puisque je préfère choisir ce que je veux changer lorsque j'en ressens le besoin, et ce peu importe le moment de l'année, je me suis tout de même dit que d'ici à ce que Baroque me quitte, un petit post par semaine me ferait le plus grand bien et comblerait mes lecteurs qui m'encouragent à écrire par leurs chaleureux commentaires.

Alors, voilà quelques nouvelles de nous... (Je ne vous dirai pas tout! Je m'en garde pour les prochains jours ;)

Ces derniers temps, je ne vous cacherai pas que Baroque m'a parfois exaspéré financièrement.

Côté argent, la facture s'élève rapidement... Et moi, j'ai vite compris que ce n'était plus une bonne idée de laisser Baroque seul dans mon local lorsque je devais m'absenter, et ce, que 5 minutes... En 1 mois il a mangé une mini-manette pour ouvrir mon projecteur (92$), mon cellulaire (Bon! Ça m'a permis de changer de modèle pour un téléphone intelligent et pour un forfait plus adapté à mes besoins, mais ça m'a tout de même coûté 125$. Et bien que mon nouveau cellulaire soit intelligent, je doute fort qu'il saura se sauver de Baroque si je l'oublie à nouveau sur mon bureau!!!). Il s'en ait aussi donné à coeur joie sur: mes stylos (10$), mes coussins de salon (40$), un DVD loué au club vidéo que je n'ai jamais écouté (???$ pas de nouvelle encore du proprio à savoir combien ça va me coûter...) deux copies d'examens. Bien que ça ne vaille rien monétairement, c'est pour moi d'une grande valeur! J'ai donc mis humblement les restants dans une enveloppe en espérant que les parents de ces élèves n'allaient pas me demander de voir la copie de leur enfant :s Vous aurez vite compris que je ne douterai plus de mes élèves s'ils me disent que leur chien a mangé leur devoir... (Enfin... je demanderais quand même les preuves!!! ;)

Toutefois, son intelligence me surprend encore. Moi qui pensais que ce grand ado avait pris de mauvais plis, j'ai été rapidement confrontée au contraire lorsqu'un homme, persévérant et patient, est entré dans nos vies. J'avais presque fait le deuil que Baroque, par sa grande force que je ne peux rivaliser, me tire littéralement lorsque nous nous promenions en laisse. Et voilà qu'après 30 minutes d'entrainement auprès de celui qui aura su nous charmer, j'ai retrouvé un chien docile et agréable :)

Cette fin d'année 2011 a été riche en expériences et en émotions...

Rétrospective du dernier mois?!!?? Finalement, pas tellement!
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