dimanche 6 mars 2011

Déception villageoise

Cet après-midi, je suis allée marcher avec Baroque dans le bois (ou enfin ce qu'il en reste) derrière chez mes parents. Lorsque j'étais jeune, on avait beaucoup de plaisir à parcourir les sentiers qui menaient jusqu'à la rivière aux Pommes. Aujourd'hui, il ne nous faut pas plus de 200 mètres pour atteindre ce cours d'eau, et tout ce grand espace forestier est maintenant passablement restreint. Ça m'a attristé de constater les choix qui ont été faits ici.

Cette ville dans laquelle j'ai grandi (Pont-Rouge pour ne pas la nommer), vieillie mal. On favorise le développement résidentiel au détriment de nos espaces verts et en plus, on n'offre aucun service supplémentaire à tous ces gens qui s'y installent.

Après ces deux semaines passées chez mes parents, je suis bien déçue de mon village d'enfance et j'apprécie d'autant plus ma petite campagne d'accueil. À St-Raymond, les rues sont déneigées pendant et après une tempête, on respecte la nature, les épiceries sont pleines à craquer et on m'accueille gentiment lorsque j'entre à quelque part avec Baroque qui porte fièrement le foulard Mira. Sans contredit, St-Raymond a de la personnalité, un dynamisme et une joie de vivre qui sont tout à son honneur.

Malgré tout, la maison de mes parents n'a pas perdu de sa chaleur et m'a fait revivre de beaux souvenirs!

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